CR DU DEBAT ELECTION PRESIDENTIELLE DU 28 MARS (2ème partie - Famille vivante))

Notre confédération ayant préparé pour ces élections un livret "La famille, promesse d'avenir - 44 propositions pour 2022" nous l'avons utilisé pour préparer ce débat. 

Pour démarer notre soirée nous avons d'abord projeté la vidéo : "Un vote pour quelle société ?" Réalisée par le SPEP en 2012, elle n'a pas pris une ride et a mis tous les intervenants d'accord. Laurence Trochu a d'ailleurs remarqué que cette stabilité de l'Eglise était rassurante.

Puis nous avons interrogé les 5 représentants de candidats sur une proposition par thème : 

• Famille vivante
• Famille durable
• Famille écologique
• Famille solidaire

Pour le premier thème, la famille vivante, qui veille à l'éducation des enfants, nous avons choisi de les interroger sur l'accès des mineurs à la pornographie. Après avoir présenté un constat de nos AFC, nous avons posé notre première question. "Comment lutter contre l'accès des mineurs à la pornographie ? Quelle corrélation entre la violence dans les relations homme/femme, les échecs conjugaux... et l'exposition précoce à la pornographie ? "

Les représentants des candidats ont ensuite répondu tour à tour, puis débattu entre eux. 

Cécile Bayle de Jessé, pour Nicolas Dupont-Aignan, annonce la création d'un ministère de l'instruction, la famille étant responsable de l'éducation. Il lancera un grand plan de lutte contre les addictions (dont le porno qui amène bien des maux dans l'école)

Philippe Gosselin, pour Valérie Pécresse, remarque que c'est un constat aujourd'hui partagé ce qui n'était pas le cas dans les années 60/70. Valérie Pécresse est pour un contrôle parental par défaut sur les équipements numériques. A noter le texte, voté à l'unanimité, la semaine dernière qui va dans ce sens. VP proposera une campagne nationale d'information sur les dangers des écrans. Elle souhaite également la levée de l'anonymat sur les réseaux sociaux, même avec un pseudo, il faudrait fournir une pièce d'identité. Liberté d'expression et responsabilisation. 

Gabrielle Cluzel trouve paradoxal ces annonces avec les subventions au festival Solidays 👏👏👏 PG répond qu'il s'agit de majeurs...

Laurence Trochu dit qu'Eric Zemmour s'est très tôt intéressé au problème car la pornographie est une violence faite aux femmes et aux enfants, NOS enfants. Trois étapes : 1) activer par défaut les contrôles parentaux et le contenu protégé (demande un acte volontaire pour regarder)  2)Les parents étant les 1ers éducateurs de leurs enfants il faut les accompagner dans un domaine qu'ils connaissent mal, tout le numérique (Cf. le problème du #2010 à la rentrée 2021) avec des états généraux sur l'usage du numérique. 3) Récupérer une souveraineté numérique. Actuellement nos données sont stockées sur des serveurs à l'étranger.

Bruno Gollnisch pour Marine Le Pen, pense qu'appliquer la loi et l'ordonnance de 1945 suffit. Pour M LP il y a d'autres choses qui fragilisent plus la famille ; tout, aujourd'hui, va dans le sens de la destruction de la famille, de la fragilisation du lien du mariage et même de l'instauration de sa caricature. La promotion obsessionnelle de l'idéologie LGBTQ+, la banalisation de l'acte sexuel enseignée gratuitement et obligatoirement dès le primaire contribuent à la permissivité générale et à la décadence de notre société. 👏👏👏 L'état ne se substituera pas aux parents..

Bérangère Couillard pour Emmanuel Macron, remarque que les écrans ont un rôle de plus en plus important et qu'il faut donc réglementer l'accès aux contenus violents et pornographiques. 80% des 10/14 ans ont accès seuls à internet (responsabilité des parents) 13 ans est l'âge moyen d'un premier contact avec la pornographie et 55% des adultes disent qu'ils y ont eu accès trop jeunes. les jeunes sont de plus en plus violents dans les rapports avec leurs partenaires, il faut donc s'engager contre leur libre accès au porno. C'est ce qui a été voté dernièrement avec le contrôle parental activé par défaut car bien souvent les parents ne savent pas. Emmanuel Macron souhaite une protection sur les réseaux sociaux et le harcèlement scolaire (souvent lié à la pornographie) Difficulté de faire appliquer les textes quand les sites sont hébergés à l'étranger.

Après que chacun s'est exprimé, le débat s'amorce : Philippe Gosselin dit que c'est un problème d'usage et que légiférer ne suffit pas. Laurence Trochu expose que si le téléphone 9 touches semble une solution, elle n'est pas suffisante car les vidéos circulent dans les collèges qui ne contrôlent pas l'usage des smartphones. Demande une collaboration parents / établissements scolaires.👏👏👏 Pour N. Dupont-Aignan il faut beaucoup parler avec ses enfants. BC dit que pour le candidat Macron, le problème vient d'un manque d'éducation à la sexualité qui doit être faite par des personnes extérieures à la famille. Les jeunes ont souvent une image dégradée de la sexualité car ils sont "formés" par le porno. Gabrielle Cluzel fait remarquer que pour l'assistance ce serait plutôt la responsabilité des parents. BC parle d'apprendre aux enfants le consentement : "oui, je veux bien ou non, je ne veux pas". Elle parle du rôle éducatif de l'école. Laurence Trochu fait remarquer que dans les écoles d'Ile de France, c'est le CRIPS qui en est chargé ce "qui consiste à un apprentissage à la sexualité par le porno. Si c'est ça, nous n'en voulons pas."👏👏👏