Humbles et petits comme des hobbits, pouvons-nous sauver le monde ?

Vous avez aimé "Le Seigneur des anneaux"  ! ?

Vous ne connaissez pas encore ce livre, pourtant c'est le roman le plus vendu au monde  ! ?

Peu importe, de toute manière, cette conférence est pour vous. 

Venez découvrir dans ce best-seller une œuvre fondamentalement religieuse et catholique sur le mystère de notre destinée. Tolkien développa une profonde réflexion sur les antidotes au mal que sont le courage, la confiance, la petitesse…

Retrouvons-nous tous à la crypte de Notre Dame de Vincennes,

le jeudi 30 septembre à 20h30,

autour du Père Verdin,  conseiller religieux national des Associations Familiales Catholiques,

spécialiste du roman "Le Seigneur des anneaux",

auteur du livre "Mon PrécieuX. Bonne Nouvelle en Terre du Milieu"

Il nous aidera à nous poser une question et à y répondre :

Humbles et petits comme des hobbits, pouvons-nous sauver le monde ?

L’œuvre de Tolkien, auteur du Seigneur des anneaux, présente trois niveaux de catholicité : un premier explicite, disons un catholicisme de surface, qui est celui des correspondances entre les personnages, ainsi que des similitudes entre les éléments factuels du récit et ceux de l’histoire sainte. C’est le niveau le plus faible, sur lequel Tolkien insiste le moins et qui ne correspond pour lui qu’a de brefs clins d’oeil plus ou moins pertinents disséminés dans le roman.

Le second niveau est celui du catholicisme de fond, qui est, selon l’auteur, la vraie richesse de son œuvre. Il ne s’agit pas ici de lire en cherchant des références chrétiennes mais d’effectuer la démarche inverse :  assimiler les messages portés par l’histoire sans a priori, pour ensuite s’apercevoir que ceux-ci se trouvent pleinement exprimés dans tout le christianisme. On peut ainsi distinguer deux types de thèmes abordés : ce qui a rapport au transcendant d’un côté et à l’immanent de l’autre. 

Le 3ème niveau est ce qu’il y a de plus intéressant dans le Seigneur des Anneaux : L’histoire présente des personnages très différents faisant face à une menace grandissante, qui les dépasse largement, dans des situations contingentes dont ils ne maîtrisent qu’une petite part. Il s’agit donc pour eux de discerner le mal à combattre et de s’y atteler, même si cela paraît sans espoir. Les thématiques tournent beaucoup autour de la tentation du pouvoir et de ses dangers. Tolkien, très sensible au thème du respect de la Création et de la nature, dénonce les dangers de l’industrialisation et des machines sans pour autant tomber dans un écologisme naïf.

C'est aussi une oeuvre profondément féministe et égalitaire ; les femmes résistent mieux à l’attraction de l’anneau parce qu’elles se battent pour la vie. Quant aux petits, ils donnent peut-être la plus belle leçon du Seigneur des anneaux : ils vivent les béatitudes, ils sont prêts à tout risquer pour sauver la terre du Milieu, ou plus prosaïquement pour aider leurs amis. Ce sont les femmes et les petits qui vont vaincre Sauron, le serviteur du mal.

Conférence ouverte à tous.