La rentrée des AFC

 Le Gouvernement, aux prises avec de grandes difficultés sur le terrain économique, a confirmé son souhait de mener un certain nombre de réformes « de société ».

Mariage, euthanasie, éducation sont les trois principaux domaines qui provoquent nos convictions, le premier venant tout de suite sur le devant de la scène compte tenu du calendrier annoncé. C’est pourquoi notre président , Antoine Renard, nous appelle à nous mobiliser.

L’urgence est là ! Le calendrier semble s’accélérer. Le Premier ministre a annoncé que le texte de loi serait approuvé par le Conseil des ministres en octobre puis discuté par le Parlement. Cela risque de réduire d’autant la phase de concertation. Compte tenu de la portée du sujet, ce n’est pas acceptable et notre Confédération a écrit au Premier ministre et au Garde des Sceaux pour leur faire part de notre vive inquiétude. Nous avons aussi alerté l’UNAF.

Dans tous les cas, les derniers jours l’ont bien montré, les débats seront vifs. La teneur d’une parole inspirée de l’enseignement de l’Eglise sera, sans aucun doute, contestée comme telle. Elle a pourtant, évidemment, toute sa place. Les AFC sont particulièrement investies sur ce thème.

Notre président nous appelle donc à rencontrer chaque député, chaque sénateur, car ce sont eux qui voteront la loi.

Notre responsable politique départemental va donc solliciter des rendez-vous pour les rencontrer et leur présenter la position des familles catholiques du département. Vous pouvez, bien sur, vous aussi, écrire personellement à votre député ou votre sénateur, en utilisant vos mots à vous.

Voici les principales idées fortes de notre argumentaire :

• Le mariage, engagement libre, réciproque et durable d'un homme et d'une femme, constitue le cadre légal qui signifie publiquement en France la triple dimension de l'union conjugale : engagement mutuel, accueil et éducation de l'enfant, solidarité familiale et sociale

• Le mariage est l'illustration même de la richesse de l'altérité des sexes et de la conjugaison des différences

• Engagement pris devant le représentant de la nation, le mariage est l'expression institutionnelle commune à l'ensemble des citoyens, quels que soient leur choix philosophiques ou religieux, source de toute cohésion sociale, et fondateur de la solidarité intergénérationnelle et interpersonnelle

• L'engagement mutuel des époux constitue un cadre d'accueil et d'éducation des enfants, un lieu de solidarité familiale et sociale

• Le mariage n’est pas l’institutionnalisation des sentiments

• Offrant un cadre juridique pour la filiation, le mariage garantit ce besoin de l’enfant d’être élevé par un père et une mère